dimanche 19 juillet 2009

الصدمة كانت قوية!!!


Vous l’aurez sûrement remarquée, elle est partout dans le royaume, feux rouges, carrefours, grandes surfaces... cette pub existe partout. Il ne vous aurait surement pas échappé le fait que dans cette affiche, la gueule d’un célèbre acteur turc prend place, normal ça crève les yeux. Ceci dit, j’aimerais bien vous demander de quel acteur s’agit il ? et je veux son nom complet hein ? toujours rien ? bzzzzzzzzzz, le temps est écoulé pas de chance et bien fait pour vos gueule. Et ben il s’agit du célébrissime « Kivanc TATLITUG », plus connu sous le nom de Mouhannad !
Et oui notre cher mouhannad, le mari de Noor, héros de la série qui porte le nom de cette dernière. Ce fameux feuilleton qui vient de consoler le téléspectateur marocain avec notre bonne vielle RTM, ou disons qu’il a consolé les téléspectatrices marocaines avec AL OULA, car avouons le depuis la diffusion de la télé nova mexicaine « rahinat almadi »( Guadalupe) la première chaine marocaine n’avait plus la cote, mais enfin la délivrance, Noor est là.
Analysons un peu la situation et essayons de déceler le secret de ce programme TV qui a pour le moins secoué la scène audiovisuelle arabe. Car à l’image du Maroc, tous les pays du monde arabe et même ailleurs ont connu la même frénésie, ce même ras de marée.
De prime abord ce feuilleton ressemble comme deux gouttes d’eau aux télé novas mexicaines qu’on diffuse encore sur les deux chaines marocaines, mais ce qu’il avait de particulier, c’est ce beau mannequin turc d’origine bosniaque, sur qui toutes les femmes arabes ont craqué, même ma copine et ma maman, toutes sans exception je vous dis.
Et elles ont plutôt raison, grand gaillard, blond(ce qui franchement très rare dans le monde arabe), les cheveux lisses(demandez à Fellag ce que ça représente et ils vous l’expliquera), les yeux verts, un beau sourire qu’il dessine tout le temps sur son visage, et il pleure même de temps en temps… bref, il représente le mec idéal, à la fois virile, sensible et romantique dont toutes les femmes rêvent. De plus, il est un père et un mari dévoué qui adore sa femme, et ça franchement, je ne le comprends pas. Elle est visiblement plus âgée que lui, moins belle, beaucoup moins belle même. D’ailleurs c’est la règle chez toutes les héroïnes de ce genre de séries, c’est toujours la vilaine qui est la plus belle, et le bouffon autour duquel tourne l’histoire finit par choisir la plus moche, on pourrait croire qu’ils ont une myopie héréditaire.
Donc Noor comme je l’ai dit a changé le sort de centaines… Oops !! je me suis emballé !! je vous jure que je ne voulais pas parler de Noor le feuilleton, je voulais parler d’un autre phénomène qui porte le même nom.
J’espère que me suis arrêté à temps, car si je continue à parler, le vrai Farid va sortir, il va affirmer qu’il déteste Mouhannad et va s’en prendre à toute la gente féminine en lui disant grosso modo que nous les hommes, on garde comme même un minimum de dignité, on ne divorce pas parce que vous n’avez pas le physique de Beyoncé, ou bien le visage de Scarlett YOHANSSON, et que l’on n’a pas de lapsus et ne vous appelle pas Monica(bellucci) au lieu de Ilham. Bon, ceci dit, je passe à cette affaire dont je voulais vous faire part sans plus tarder.
Samedi dernier donc, j’étais invité à un mariage de « haute société », oui je sais c’est un événement majeur dans ma vie, et je vais d’ailleurs vous en parler dans un prochain post, mais pas avant d’avoir assisté au deuxième mariage du même genre ;-).
Bon, outre Khalid Bennani et Cyrène Abdenour qui ont eux chanté, il y avait un(e) danseur(se) qui s’appelle Noor. J’avoue qu’au début je n’avais rien soupçonné j’ai même été émerveillé par sa danse du ventre. Elle était si belle dans sa « combinaison de travail » qui n’a rien à voir avec les fringues que Lafarge-Ciments vient de me fournir, il s’agissait d’un bikini rouge, duquel on a enlevé quelques petits morceaux de tissus pour ne cacher que l’essentiel, et qu’on a orné avec quelques autres petits morceaux de tissus transparents et brillants à la fois lui conférant un air de Samia Gamal dans ses années glorieuses.
Réveillé de mon envoûtement après la fin de son numéro, je commençais un peu à déchiffrer ce que tous les invités étaient entrain de se raconter. D’après ce qu’ils se disent paraît-il, cette belle danseuse aux jambes ci-longues et ci-jolies est un MEC !!! Et oui, c’est un mec qui a subi une opération pour changer de sexe!!!!
Awah !!!
N’en croyant pas mes oreilles, je me suis penché sur ce sujet, qui désormais me tenait à cœur, en quête de la vérité. En tapant sur Google les mots « Noor+danseuse+Maroc », je suis tombé sur une multitude de pages qui parle de la danseuse marocaine connue aux quatre coins du globe. Mais un article qui a retenu particulièrement mon attention, c’est celui de… Telquel. Bien sûr, quand il s’agit de dire n’importe quoi, ceux là sont les meilleurs.
Alors comme j’ai dit, la bande de notre ami ARB nous a sorti un article hors pair qui parle de la vie de l’« artiste », ses débuts son parcours… mais ce qui m’a intrigué le plus, c’est qu’on en parlait en tant que femme, ils ont dit qu’elle était née homme, mais jamais dans l’article qui faisait 8 pages on a dit comment ni quand elle s’est transformée en femme, on parlait au début de Noor-Eddine, et puis soudaincoup, on a affaire à Noor.
Une autre chose qui m’a beaucoup intrigué, c’est le timing de l’apparition de cet article, alors après M6 qui a fait la une pendant deux semaines consécutives, on voulait continuer dans la même lancée en y mettant cette fois-ci Noor. Si vous n’y voyez pas d’inconvénient vous, moi j’y vois un manque de respect inacceptable, et qui vient confirmer une fois de plus l’arrogance dudit rédacteur en chef !
Ici un lien vers cet article qui m’a particulièrement laissé dans un sentiment qui va entre le dégout et le mépris surtout que je me suis fait avoir le temps d’une danse. Quelques passages ont particulièrement retenu mon attention, je vous en livre quelques uns, pour finir mon texte qui s’est avéré vraiment long et lourd, vous m’en voyez désolé, mais comprenez ma réaction, j’ai été plutôt secoué par la nouvelle
Noor a dit par exemple : “J’étais entichée d’un garçon de mon quartier. Il avait 18 ans. Je passais mes journées à le scruter, mais il ne faisait pas attention à moi, se rappelle-t-elle, sourire malicieux. Je l’ai rencontré dernièrement, par hasard, il m’a dit : dommage, zgueltek, je ne savais pas qui tu étais, ce que tu allais devenir” :-).
Elle a aussi dit : “Aujourd’hui, hamdoullah, je vis correctement, je me bats toujours pour gagner un morceau de pain. J’habite un appartement sans prétention. Ridat al walidine reste le meilleur salaire”. wa ni3ma billah.
Noor affirme maîtriser sept langues : français, anglais, espagnol, italien... Cela fait quatre, il en reste trois. “Ah oui, il reste les dialectes arabes : la darija marocaine, la libanaise et l’égyptienne” Pas mal non !!

PS : La vidéo est à ne pas rater, regardez la.


vendredi 5 juin 2009

à très très bientôt!!


J’ai reçu ces dernières semaines plusieurs mails de quelques lecteurs qui m’encouragent, et qui me demandent de revenir sur la scène de la blogosphère marocaine et de leur redonner encore de mes écrits. A ces merveilleux gens que j’estime(même si sara7a je n’en connais pas la plupart), je dis un grand merci pour le coup de pouce et l’encouragement, ça me fait chaud au cœur de lire vos éloges.
J’aimerais bien vous informer que je suis en pleine phase de finalisation de mon Projet de Fin d’Etudes, donc rani ma3ndich lwaqt bach n7ek rassi, vous m’en voyez désolé. Mais ce que je vous promets, c’est que je reviendrai en force Inchae Allah dès que j’aurai fini had l7rira, vous allez remarquer peut être un petit changement de style et de sujets, mais je vous promets que ça ne va pas vous décevoir.
Cordialement.

P. S : une pensée spéciale à Mlle(ou Mme) Jihad qui n’a pas tari d’éloges sur mon talent et mon humour, mais qui m’a cuisiné pour le style :-P, je vous dis alors MERCI !!! vos conseil m’ont été d’une grande utilité.

samedi 28 mars 2009

"Have you ever been hated or discriminated against... I have" Eminem


Avant mon anniversaire, ça avait fait plusieurs semaines que je n’avais plus rien écrit. Au début je me disais que c’était un manque d’inspiration qui m’en empêchait, mais petit à petit je me suis rendu compte que c’était quelque chose de plus profond, de plus dangereux qui faisait que mon mode de pensée était coincé entre deux trois sujets stériles qu’il est inutile de discuter ou débattre, mais que j’ai jugé plutôt opportun d’en étaler les principaux points.
J’aimerais parler de la connerie marocaine, de notre projet national autour duquel on est tous réunis, là où l’on va tous en y emmenant notre pays.
Je me suis penché sur la question et j’ai tant réfléchi mais je n’ai rien trouvé, rien trouvé comme point commun entre tous les marocains, à part le fait qu’on vit « tous »(finalement pas tous tous) on vit donc dans la misère et la pauvreté.
La misère étant bien évidemment une misère financière et économique cela va sans dire, mais la pauvreté dont je parle, est une pauvreté de pensée, de logique et de bon sens, un manque profond d’imagination, de repères et de concepts.
Il est vrai qu’on est entrain de développer notre pays, il est vrai que l’on est entrain d’aller de l’avant, oui je le concède, mais dans quels sens, dans quels domaines, sport, tourisme, économie… mon cul !!! Jetez un coup d’œil à l’éducation, à la santé, au développement humain… on est classés dans le bas du tableau, bien derrière des pays comme le Rwanda ou la Tanzanie.
Vous me diriez que l’INDH est là pour remédier justement à tout ceci, je vous répondrai que c’est une excellente initiative, mais que c’est trop tard, c’est un peu comme si une « bayra » décide à 40 ans de chercher un mari. De plus construire un terrain de foot, bach les chômeurs ygardou fih lwaqt, n’est pas vraiment la meilleure des solutions.
On a passé 50 ans après notre indépendance à attendre la pluie et à exécuter des restructurations et des réformes sans fins, et surtout sans résultats. Loin de là, actuellement notre système administratif est pourri, le système judicaire est corrompu et les forces de l’ordre sont noyées dans les rouages de la mafia des narcotiques ainsi que dans les eaux troubles de l’argent sale, et chaque deux trois mois on nous sort un nouveau scandale dans lequel des dizaines de hauts cadres et responsables sont interpelés. A chaque fois on se dit que le système est totalement épuré et que désormais ça va changer, mais rien ne bouge, tout reste absolument comme avant, et quelques semaines après, rebelote, un nouveau scandale éclate…
Résultat de tout ça, on n’avance vraiment pas, non pas du tout, la situation ne fait qu’empirer.
Comment remédier à tout cela ? à mon avis la solution n’est pas dans le développement économique, mais dans le développement de nos ressources humaines.
On n’arrête pas de flagorner notre potentiel humain marocain hors commun et hors normes, alors profitons en.
Comment ça ?!! je vous dirai que je n’en ai pas la moindre idée, car voyez vous, si ça ne tenait qu’à moi, ça aurait été facile. Mais le Maroc est tellement splitté, tellement diversifié que l’on pourrait jamais mettre tout le monde d’accord, et parce qu’aussi(et ça vous le saviez tous) nous les marocains, chacun n’en fait qu’à sa gueule, et se fout royalement de ce qui peut arriver aux autres « tfoutni ana w fine ma bat tji lehla yegleb ».
Et oui on n’est qu’une bande d’égoïstes qui doit changer sa mentalité, car ce qui nous manque donc n’est pas le pouvoir de changer, ni même la volonté , car je suis persuadé que tous seuls on n’y arrivera pas sauf si on y était forcés vu notre nature carvienne (kamouniene, ila ma t7ekkinach man3tiwch ri7a), donc seul Dieu pourra nous guider.
Ce qui nous faut donc à nous tous c’est une prière, donc faisons une prière destinée à nous donner de la force pour pouvoir affronter cette situation que nous refusons, car voyez vous le pouvoir d’une prière vient de sa profonde perspicacité quant à l’âme humaine, parce que avouons-le tant d’entre nous s’enragent contre les cartes que la vie leur a distribuées, parce que tant d’entre nous ont lâchement peur de défendre la justice et parce que tant d’entre nous cèdent au désespoir lorsqu’ils sont confrontés à un choix impossible.
Mais comme vous le savez, Dieu nous écoute et répond à toutes nos prières, parfois la réponse est NON, alors préparons nous au pire.

« PUISSE DIEU AVOIR PITIE DE NOUS ET DE NOTRE PAYS !!!»

PS : vous vous demandez pourquoi est ce que je vous tout ceci, pourquoi est ce que mes idées sont exposées en vrac comme ça, quelle est la relation avec mon absence et que c’est quoi tout ce charabia…, la réponse est simple :
Primo, j’avais trop de choses à dire et je ne voulais pas être trop long(ce qui explique dkhoul w lkhrouj flhdra)
Secundo et c’est l’essentiel, j’ai été victime de notre administration marocaine, et plus précisément celle de ma chère école qui a refusé de me donner ce dont j’avais pleinement le droit(je vous en parlerai plus tard, 7ta nekhrej men dar l3ib bla 3ib), ce qui fait que je me suis dit que tant que c’est de ce genre de personnes qu’on dépend, on n’avancera jamais.
Mettons donc une deuxième prière rien que pour leurs gueules à ceux là(hezzou ydikoum m3aya) : « ALLAHOMMA LA TOU’AKHIDNA BIMA FA3ALA SOUFAHA’OU MINNA YA RABBANA!!! »


Amen

vendredi 20 mars 2009

اذا كان السعد يتنجر من عود انجر ستين عود من غير عودي و اذا كان منك يا مسعود يا سكام السعود سكم لي سعدي


Nuit du samedi au dimanche 21 Mars 2009, Il est minuit tapante. Mon téléphone sonne, c’est un numéro bizarre +1514… , je n’avais jamais vu quelque chose de pareil, c’est le canada je présume, Ô mon Dieu, faites que ce ne soit pas elle, faites que ce ne soit pas H. Je décroche :
Farid : « Allo ».
Inconnue : « Allo, Farid c’est moi !!! ».
Farid bulles : « Et voilà ce que je craignais ».
H : « Tu ne me reconnais pas ou quoi ?!!!».
Farid : « Allah yaoueddi, c’est ma « Chkilita » à moi ».
H : « Oui mon cher, c’est moi ».
Farid : « Alors qu’est ce que tu deviens ?».
H : « ça va, je vais bien hamdoullah, et toi ? ».
Farid : « Pas terrible hamdoullah ».
H : « Joyeux anniversaire mon cher, que cette année soit mille fois meilleure que toutes les autres, gage d’un avenir prospère, plein de bonheur, de bonne santé et surtout d’amour ».
A l’ouïe de ce dernier mot, 6 ans de beaux souvenirs se sont défilés devant mes yeux, je me suis rappelé le temps où je fût heureux, où je fût en osmose avec moi-même, le temps où tout était si beau que le sourire ne quittait jamais mon visage.
H : « Farid, t’es là ? ».
Farid : « Oui H bien sûr, merci beaucoup a lalla, à toi aussi je te souhaite une vie comblée de bonheur ».
H : « Le bonheur… !!!? Il fût un temps où j’étais heureuse, c’était lorsqu’on était ensemble, à chaque fois que tu me prenais dans tes bras, et à chaque fois que tu m’embrassais…».
Elle explosa en sanglots tout en continuant de parler, et j’ai décidé de la laisser vider son cœur… 3 minutes après !!! elle me donne l’occasion de parler.
Farid : « Ecoute H, on a déjà parlé de ça à maintes reprises, et on a tourné et retourné la situation sans trouver d’issue convenable, alors ça ne vaut vraiment pas la peine de continuer dans un projet qui ne va de toute façon pas aboutir, surtout lorsqu’on est sûr que si on continue et qu’on soit obligés de se séparer après, les blessures auront du mal à cicatriser».
H : « Et tu crois que c’est facile maintenant, autant pour toi que pour moi ? Et pourquoi est ce qu’il ne peut pas aboutir, pourquoi baisser les bras ? rejoins moi ici et tous nos problèmes disparaîtront d’un coup».
Farid : « Ecoute moi H, on a pris une sage décision, en faisant ce qu’il y a de mieux, peut-être pas pour nous deux mais pour nos familles si, et je n’ai pas pris une décision unilatérale à ce que je sache, on s’est quitté d’un commun accord non ?!!».
H : «Si, mais tu étais plus d’accord que moi !!! ».
Farid : « oui je le nie pas, mais avoue que j’avais raison …».
L’appel a duré plus de 25 minutes et pendant toute la conversation je ne faisais que la modérer et la calmer en espérant qu’elle reviendrait à la raison.
Mais au moment où elle a raccroché, j’ai senti tout le poids de ses mots qui pesait sur ma conscience, j’ai pu sentir pour la première fois combien elle me manquait, combien ses mains ci-douces, son beau visage et ses yeux noirs me manquaient, combien aussi son sourire, son humour et ses prises de nerfs me manquaient, bref combien ma vie avec elle à mes cotés me manquait. Moi aussi j’ai pleuré, pleuré sur mon sort, sur mon bonheur qui disparaît à chaque fois que je commence à croire que je peux y avoir le droit.
Et voilà, une année de plus vient de s’écouler, et le bilan est toujours aussi négatif.
Ma démarche est sans raison, ma vie n’a pas de sens et tout ce que je fais n’a plus de goût. J’ai beau essayé de trouver une solution à tout ça mais en vain, rien de marche, rien ne tient, rien ne dure, tout tombe à l’eau, espérons seulement qu’à partir de cette année là, notamment avec ce qui se passe ainsi qu’après obtention de mon diplôme et début de ma vie professionnelle quelques mois de là, espérons que je puisse retrouver un nouveau souffle pour continuer, un nouvel objectif à atteindre et une nouvelle finalité à ma vie, qui fera peut être que mes jours soient ne serait-ce qu’un tout petit peu moins sombres qu’il ne le sont actuellement. Amen.

jeudi 25 décembre 2008

Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre d'années

les médias du monde entier n’ont jamais cessé de nous narguer avec des vidéos et reportages faits avec des mômes qu’il qualifient de prodiges, de la guitare aux échecs en passant par le piano et les mathématiques, on en a vu de toutes les couleurs.
Mais aujourd’hui, le Maroc a eu sa délivrance, il vient de trouver le génie tant escompté, le saint graal que l’on cherchait tous. Il d’appelle Achraf BELRHAZI, l’enfant qui fera oublier au monde entier William JAMES SIDIS, ci-dessus vous trouverez un petit extrait de ce que peut accomplir cet enfant, n’en soyez pas étonnés, dites seulement : « tbark Allah ».

lundi 24 novembre 2008

un peu de machisme n'a jamais fait de mal


Récemment, j’avais lu un article sur Telquel, qui parlait de la soi disant toile des grandes familles marocaines qui contrôlent et monopolisent le pouvoir dans le pays.
Grosso modo on accuse des familles, telles que les ELFASSI, BENNANI, BENHIMA, BENSOUDA BENJELLOUN, GUESSOUS, BENMOUSSA, GHELLAB, DIOUR… etc., de gros complot pour garder le pouvoir rien qu’entre leurs main à eux seuls.
Je me suis demandé si ce n’est pas Mr Ahmed Réda BENCHEMSI qui délire encore un peu comme à son habitude. Alors après avoir fait la bourde d’affirmer que les discours de Sa Majesté ne sont qu’ « une dialectique qui n’est pas exempte d’hypocrisie et de faux semblants », avoir soutenu l’homosexualité ou bien affirmé avec aplomb qu’un mendiant touche en moyenne 7800dh par mois. Il se tourne là pour jouer la carte du raciste contre les pauvres fassis(même si il en fait partie à l’origine).
Moi personnellement, je pense que tous ces problèmes de communautarisme, qui disent que les Fassis ont le pouvoir politique, que les Rifains sont les plus riches, que les Soussis sont ceux qui montent en force… je pense tous ces déclarations et idées ne sont là que pour nous distraire du vrai problème qu’il y a dans ce pays, du vrai fléau qui nous ravage et qui est : LA FEMME.
Non mais sérieux, on les voit partout ces temps-ci, partout dans la rue, au boulot, à la télé, dans les administrations et même dans le gouvernement, on cernés par les bonnes femmes.
Non mais les femmes !! C’est la plus grosse erreur qu’à fait la nature de toute l’existence. « Ça parle mal, ça pense bête, ça mange mal, ça s’habille mal. Leur spécialité est l’entravement du développement de notre pays, et elles foutent Le bordel partout où elles vont ».
Ça parle mal : je suis sûr que vous avez déjà remarqué que lorsqu’une femme parle, que ce soit aux médias, dans le parlement ou bien rien que dans un quelconque débat, il faut toujours qu’elle ait à coté d’elle un homme pour la soutenir et lui souffler de temps en temps les mots justes à sortir. Ou bien pire, elles ne peuvent jamais aligner deux bonnes phrases de suite en improvisant, elles sont toujours accompagnées d’un bout de papier dans lequel, un homme(naturellement) encore avait déjà marqué tout ce qu’elle devraient dire, et même en lisant, elles font de sacrées fautes d’orthographe dans leurs lectures.
Ça pense bête : Vous n’avez pas remarqué les mecs le genre de questions que nous posent les filles. Des questions du genre : « chéri est ce que je ne t’ai pas manqué depuis hier ? ». Et ben tu te réponds à toi-même, depuis hier ça se passe de tout commentaire
Y a aussi le fameux : « chéri pourquoi est ce que tu ne me dis pas assez souvent que tu m’aime ?». Euh… et si on n’en a pas envie, vous n’allez pas nous y contraindre non ?
Ça mange mal : Et là ce ne sont même pas les femmes qui me démentiront, une femme dès qu’elle mange de façon normal rien que pendant une semaine, on voit le ventre, les hanches ainsi que le cul qui grossit d’une façon pour le moins baroque. Alors pour pouvoir garder la forme, elles sont contraintes toujours à suivre un régime alimentaire strict sinon elles vont droit vers l’obésité.
Ça s’habille mal : Là encore elles n’auront rien à dire, ni à nous reprocher, car nous les hommes on a beau à avoir de défauts mais on ne déconne pas avec le style. La génération techtonik tu dis ? Je parle des vrais hommes moi. Non mais vous voyez un peu le style des filles, on peut dire qu’il y a deux catégories, celle qui sont à peine habillées, avec qui se la jouent à la libertine en ne cachant que l’essentiel de leurs corps, et les voilées qui portent de drôles de draps noirs en ne laissant apparaître que les yeux.
Le reste, c’est comme si elles ont le cul entre deux chaises, elles ne savent plus quoi faire, alors à chaque fois elles nous sortent un panachage original entre tradition et modernité.
Elles entravent le développement du pays et elles foutent le bordel partout : et vous continuez à traiter les américains et français de cons. Ces gens là ont déjà compris tout, et dès qu’ils ont vu que les femmes Hilary CLINTON et Ségolène ROYAL) ont été trop gourmandes, ils les ont stoppées net. Et ils avaient parfaitement raison, si vous ne me croyez pas regardez ce qu’est entrain de faire Ségo ROYAL avec son amie Martine AUBRY en France.
Revenons à notre cher Faridland, et voyons ce qu’ont fait nos ministres (femmes), prenons le ministère de la santé, où notre amie Yasmina va devoir faire appel à d’Aladin et son génie pour astiquer le foutoir qu’est devenu le secteur de la santé. Khlas le sport n’en parlons même pas, li fihoum ykfihoum.
Moi du haut de ce blog, je m’insurge contre cette mouvance qui vise à destituer les hommes de leurs chairs au détriment d’une bande d’incompétentes, et ce à cause de la loi qui dit qu’à travail égal, les hommes gagnent plus ou bien tout simplement à cause de la libido débordante de quelques uns de nos frères.
Alors après la moudawana, la journée nationale de la femme et autres 20% dans les deux chambres du parlement, je vous dis que c’en est trop, c’est tout simplement bezzaf, zadou fih.
Et à tous ces patrons qui espèrent glaner d’ultimes Dirhams ou bien ajouter d’autres conquêtes à leur tableau de chasse(parce qu’il ne peut pas s’agir d’autre chose, vous ne me contredirez pas bien sûr), je dis, n’oubliez jamais que les femmes sont à la vertu et intelligence faible(na9isatou 3a9line wa dine), que tôt ou tard vous allez finir par voir ceci de votre propre œil, ne perdez jamais ça de vue.
A tous mes frères Farids je dis : ce n’est absolument pas le moment de mollir, il faut rester sur nos gardes, et ne pas laisser faire l3yalate, ne pas les laisser nous gouverner et faire de nous des marionnettes, et ne répétons surtout pas la monumentale erreur qu’a fait le Pakistan en faisant confiance à Benazir BHUTTO, qui a fait sombrer le pays dans le chaos. Ne leur faites jamais confiance, je le dis et le répète jamais confiance car sinon, les conséquences seront graves.

mardi 11 novembre 2008

Tes poignets me manquent

Comment dire adieu à quelqu’un sans qui on n’imagine pas vivre ? Je ne lui ai pas dit Adieu, je n’ai rien dit du tout, je me suis juste éloigné, à cet instant là, j’ai décidé de rejoindre le trottoir d’en face.
Notre histoire a commencé il y a quelques années, je la connaissais de vue, et elle m’ignorait à chaque fois que son regard croisait le mien. Je voulais toujours l’aborder, je voulais avoir rien qu’une petite conversation avec elle, c’était pour moi rêve, un rêve qui a commencé à se réaliser-par la belle après midi d’un inoubliable été-et qui n’a plus voulu s’achever.
Ce jour là, sur cette belle coté de Tanger, lorsque je l’avais rencontrée par hasard, et sans que je m’y prépare, loin de notre ville, loin de nos bases, j’avais eu le courage de lui dire bonjour, j’avais eu le courage de lui dire ce que j’avais toujours eu envie de lui dire. Elle s’est tenue devant moi, elle m’a écouté jusqu’à la fin sans me contredire, comme si elle n’attendait que ça, qu’elle n’attendait qu’un signe de ma part pour qu’elle me donne ma chance, pour que notre épopée puisse s’entamer, et perdurer plusieurs années. Depuis, on avait compté plus de jours heureux que de tristes nuits, des semaines, des mois et des années se sont écoulées, sa passion, que je croyais fugace, pour moi s’est changée en un amour incommensurable, et moi, j’en étais devenu dépendant.
J’étais coincé, pendant tout ce temps là mon cœur étais coincé, et avec elle qui était folle de moi, je manquais d’air. J’ai essayé de retrouver mon amour en elle, mais ceci n’avait aucun sens.
Je me suis alors enfuis, et à chaque fois que je lui revenais, elle m’attendait, et je la retrouvais toujours aussi amoureuse de moi.
Je ne l’ai jamais aimé autant qu’elle, je ne l’avais jamais détesté non plus, je n’étais jamais capable de décrire mes sentiments envers elle, mais ce dont j’étais sûr c’est que grâce à elle, quelque chose au fond de mon cœur changeait, et que les vielles blessures d’antan commençaient à cicatriser. Et ça j’en avais peur, beaucoup trop peur, au point que je ne voulais qu’une seule chose, qu’elle me rende ma liberté. Et maintenant que je l’ai, je souffre plus que tout ce qu’on peut imaginer.
Il m’arrivait souvent de rêver qu’on n’est plus ensemble, je me disais que ça serait le seul moyen d’être délivré d’elle, mais force est de constater que je ne peux plus vivre sans elle.
J’imagine que pour elle, nous quitter était comme mourir, car voyez-vous, je suis pour elle l’air qu’elle respire, comme elle le dit toujours d’un air sincère, et j’imagine qu’elle a beaucoup souffert à cause de mon départ, et de ce que j’aurai pu lui infliger par ma décision unilatérale.
Et voyez vous, quand on disparaît, il ne reste que des images qu’on a laissées dans la mémoire des autres, je me demande alors bien quel souvenir gardera-t-elle de moi ? Celui du rigolo qui rit à tout va, du râleur qui lui criait à chaque fois, du sentimental qui adorait son sourire, ou bien celui de l’homme au cœur brisé à jamais, qui ne lui à jamais dit « je t’aime ».