mardi 11 novembre 2008

Tes poignets me manquent

Comment dire adieu à quelqu’un sans qui on n’imagine pas vivre ? Je ne lui ai pas dit Adieu, je n’ai rien dit du tout, je me suis juste éloigné, à cet instant là, j’ai décidé de rejoindre le trottoir d’en face.
Notre histoire a commencé il y a quelques années, je la connaissais de vue, et elle m’ignorait à chaque fois que son regard croisait le mien. Je voulais toujours l’aborder, je voulais avoir rien qu’une petite conversation avec elle, c’était pour moi rêve, un rêve qui a commencé à se réaliser-par la belle après midi d’un inoubliable été-et qui n’a plus voulu s’achever.
Ce jour là, sur cette belle coté de Tanger, lorsque je l’avais rencontrée par hasard, et sans que je m’y prépare, loin de notre ville, loin de nos bases, j’avais eu le courage de lui dire bonjour, j’avais eu le courage de lui dire ce que j’avais toujours eu envie de lui dire. Elle s’est tenue devant moi, elle m’a écouté jusqu’à la fin sans me contredire, comme si elle n’attendait que ça, qu’elle n’attendait qu’un signe de ma part pour qu’elle me donne ma chance, pour que notre épopée puisse s’entamer, et perdurer plusieurs années. Depuis, on avait compté plus de jours heureux que de tristes nuits, des semaines, des mois et des années se sont écoulées, sa passion, que je croyais fugace, pour moi s’est changée en un amour incommensurable, et moi, j’en étais devenu dépendant.
J’étais coincé, pendant tout ce temps là mon cœur étais coincé, et avec elle qui était folle de moi, je manquais d’air. J’ai essayé de retrouver mon amour en elle, mais ceci n’avait aucun sens.
Je me suis alors enfuis, et à chaque fois que je lui revenais, elle m’attendait, et je la retrouvais toujours aussi amoureuse de moi.
Je ne l’ai jamais aimé autant qu’elle, je ne l’avais jamais détesté non plus, je n’étais jamais capable de décrire mes sentiments envers elle, mais ce dont j’étais sûr c’est que grâce à elle, quelque chose au fond de mon cœur changeait, et que les vielles blessures d’antan commençaient à cicatriser. Et ça j’en avais peur, beaucoup trop peur, au point que je ne voulais qu’une seule chose, qu’elle me rende ma liberté. Et maintenant que je l’ai, je souffre plus que tout ce qu’on peut imaginer.
Il m’arrivait souvent de rêver qu’on n’est plus ensemble, je me disais que ça serait le seul moyen d’être délivré d’elle, mais force est de constater que je ne peux plus vivre sans elle.
J’imagine que pour elle, nous quitter était comme mourir, car voyez-vous, je suis pour elle l’air qu’elle respire, comme elle le dit toujours d’un air sincère, et j’imagine qu’elle a beaucoup souffert à cause de mon départ, et de ce que j’aurai pu lui infliger par ma décision unilatérale.
Et voyez vous, quand on disparaît, il ne reste que des images qu’on a laissées dans la mémoire des autres, je me demande alors bien quel souvenir gardera-t-elle de moi ? Celui du rigolo qui rit à tout va, du râleur qui lui criait à chaque fois, du sentimental qui adorait son sourire, ou bien celui de l’homme au cœur brisé à jamais, qui ne lui à jamais dit « je t’aime ».

9 commentaires:

Sherby lover a dit…

un seul mot: ET POURQUOI???

Anonyme a dit…

Cher Farid;

Je ne sais quoi dire cette fois, je ne trouve pas les mots pour te remercier, cette fois, même si c'est ton histoire et que je ne connais pas le contexte, tu as réussi à me faire partager ces moments, j'ai senti comme si c'était moi qui ressentais qui vivait a cet instant là...

Chapeau mon ami, en voila à nouveau un chef d'œuvre, une vraie merveille...

J’attend avec impatience de lire ton prochain article, fais moi rêver encore plus...

Fraternellement,
B75
Partisan du FARIDISME

aroun a dit…

nn farid c'est pas vrais !!!!!!!!
j'ai pas trouvé les mots

Anonyme a dit…

Bravo Farid pour ce magnifique récit, c’était très très touchant et merveilleux, un texte très simple et très expressif aussi, je ne savais pas que t’étais un romantique, enfin, ça ne te ressemblait pas espèce de pervers :), mais bon, tu continue toujours à nous surprendre.
Bonne continuation …

Anonyme a dit…

selon mes infos, avec H c'est bien fini depuis belle lurette, alors de qui est ce que tu parles là a ssi Farid?
en tout cas c'était un magnifique billet rouge, j'espère que tu en feras des masses dans l'avenir, ça risque d'attirer un peu plus d'oestrogène dans ton lectorat qui grandit de jour en jour.

Anonyme a dit…

coucou Farid

Félicitation pour ce magnifique récit, vraiment je ne sais pas quoi dire, il m'a tellement touché j'attend la suite avec impatience.

Fedwa a dit…

t'as quel âge Farid? :)

Anonyme a dit…

pourquoi cet arrét a si farid le romantique() !!!!!!!!! ; ca fait plus ce qu'une semaine que j'ai lu celui la ; on veux d'autre texte

signée asy

Farid a dit…

@Lalla Fatima Zahra : Pourquoi ?? Il faut avouer que l’amour ne suffit pas, c’est tout.
@Beltarts : Tu essaie de me flatter ou quoi là cher beltarts, j’ai fait trois fautes flagrantes au dernier paragraphe rien que pour que toi. Pour ce qui est de mon prochain article, j’espère bien que tu m’aideras, tu sauras pourquoi lorsque tu me liras.
@Aroun : Et oui mon cher Aroun, toutes les bonnes choses ont une fin. Merci pour ta compassion.
@chouchouta : QUOI !!! Pervers, romantique !!? Tu parles comme si tu ne me connaissais pas, ni l’un ni l’autre
@Lawah : atta malk dayr lia chouha fine ma mchit a sa7bi. Je te remercie pour le tuyau, mon blog risquera alors d’exploser en billets rouges.
@Hajjoura : Merci ma chère, moi aussi j’ai été touché après avoir lu tes mots, mais malheureusement il n’y a pas de suite, c’est justement fini :-(.
@Waaayli : hein ? Vous disiez ? Mon âge ? il y a le ramadan qui vient pendant l’été, et celui qui vient pendant l’hiver. Moi je suis venu au monde pendant le ramadan qui était juste avant l3id sghir.
@Asy : Je re Asy je re. Sois un peu patiente je re.